+ Le chant du vario +

Une blague juive lue dans l'énorme pavé "la fabrique des salauds" de Chris Kraus.

Deux vieux de 95 et 94ans vont voir le rabbin.
- Monsieur le rabbin, nous voulons divorcer.
- A votre âge ? C'est absurde, pourquoi avoir attendu aussi longtemps ?
- Nous avons attendu que les enfants soient décédés.
 :trinq:
Cette blague est tout à fait sinistre et elle aurait plu à Monsieur Henri, un vieux commerçant juif extrêmement sympathique qui tenait une boutique dans une galerie des Champs Elysées et qui racontait des "histoires juives" à pisser de rire. S'il est encore en vie, il sera centenaire cette année.

Elle est plaisante ta blague en effet.
Mais je n'ai pas compris en quoi elle était plus juive qu'autre chose !? J'ai d'ailleurs bien l'impression de l'avoir déjà entendue avec "cathos" et "curé". Essaie aussi avec avec "musulman" et "imam", puis avec "fidèles" et "shaman" et il me semble que tu obtiens vraiment la même.



Mais oui tu nous enterreras tous, va !

J'y connais pas grand chose en culture juive. C'est quoi la référence drôle ?

Y'en a ici qui se font (encore) plus bêtes qu'ils ne le sont.

Pour vous faire avaler de travers votre petit déjeuner :

https://www.youtube.com/watch?v=NiFZvsiQMEk (https://www.youtube.com/watch?v=NiFZvsiQMEk)

Une vraie blague juive:
Un pasteur protestant, un curé et un rabbin discutent de la façon dont ils répartissent l'argent de la quête:
Le pasteur dit : je trace un petit cercle au sol, je jette l'argent en l'air, ce qui tombe dans le cercle c'est pour moi, en dehors c'est pour mes oeuvres et le temple.
Le curé dit, pareil que toi mais ce qui tombe à l'extérieur c'est pour moi et dans le cercle c'est pour l'église.
Le rabbin leur explique que leurs méthodes sont imparfaites, lui il jette l'argent en l'air, ce qui tombe au sol c'est pour lui et Dieu attrape au vol ce dont il a besoin...

Déjà entendu cette blague sur RTL, racontée par Guy Montagné dans l'émission "Les grosses têtes" il y a environ 25 ans.
Plutôt mignonne cette blague! :pouce:
Guy Montagné était plutôt habitué au gros rouge qui tache. :roll:

Dans le genre mignonne aussi, racontée par Michel Boujenah à la même époque :
Un père et une mère juive sont sur un bateau avec leur fils. Soudain, le fils
tombe à l'eau et coule à pic.
Les parents: 'Mon Dieu, mon Dieu, rendez-nous notre enfant !!!'
Miracle, le rejeton ressort de l'eau et réussi à remonter sur la barque.
Le père: 'Merci mon Dieu pour ta miséricorde...'
La mère: 'Dis-donc, Dieu. Le petit, il avait pas une casquette quand il est
tombé ?'

Selon monsieur Henri, il n'y a que les Juifs qui sachent bien raconter les histoires juives, dont l'humour n'est pas toujours accessible à tous les auditeurs.
Il avait échappé à la Shoah à 15ans en passant en Suisse depuis la Haute Savoie, poursuivi par la milice, et à part ses parents il avait perdu toute sa famille dans l'immense holocauste. Etre resté en vie l'avait rendu joyeux et farceur, c'est du moins ce qu'il me disait... mais le bonhomme plaisantait peut-être.
Je l'aimais bien.

Une autre blague juive lue dans "la fabrique des salauds".
Un jeune marié damande au rabbin, après le mariage :
- Maintenant, monsieur le rabbin, je vais enfin pouvoir danser avec mon épouse ?
- Pas question ! C'est interdit.
- Je pourrai au moins coucher avec elle ?
- Oui, bien entendu, mais uniquement dans le but de procréer.
- Et nous pourrons faire l'amour dans toutes les positions ?
- Il n'y a pas d'obligation ni d'interdiction.
- Même sur la table de la cuisine ?
- A part l'inconfort, je ne vois pas de problème.
- Même en position assise ?
- Aucun problème.
- Même debout ?
- Ah non, pas question ! Vous pourriez vous mettre à danser.

Cela me fait rigoler et cette blague plairait bien à monsieur Henri.
 :trinq:

Dans la même veine mais avec un Basque:
Patxi va épouser la plus belle fille du village (celle qui a le plus de terres avec des Pottoks et des moutons dessus...) et il demande des conseils à son père à propos de la nuit de noce...
Mon fils tu prends Maïtena dans tes bras et tu montes l'escalier jusqu'à la chambre et facilement parce que tu es Basque et que nous les Basques nous sommes forts.
Après tu te mets tout nu parce que tu es Basque et que nous les Basques nous sommes beaux et fiers.
Ensuite tu te branles parce que tu es Basque et que nous les Basques nous sommes autonomes...

Elle est sympa aussi celle-ci dans la veine ridiculisation de l'hypocrisie religieuse (et valorisation de la puissance subversive de la danse).

Mais là encore, dans cette veine les Monty Pythons nous ont fourni pas mal de sketchs semblables qui ne focalisent pas particulièrement sur une religion plutôt qu'une autre.

Ça me surprend toujours que des "apôtres des vertus de la laïcité ou de l'ateïsme" puissent aussi avancer que "Juif c'est mieux" ou "Juif c'est au dessus".

Si jamais c'est parce-qu'un enfant de mère Juive n'a "pas le droit" de ne pas l'être, il me semblerait même que ça craint encore plus que dans le cas des religions transmises uniquement par éducation (bourage de crânes), chantages et prosélitisme !

Les quelques cas de descendants de Juifs qui déclarent travailler à ne pas en référer à la religion de leur mère (et donc à revendiquer de ne pas être Juifs malgré cette "loi du sang") sont vraiment salutaires pour empêcher les maîtres chanteurs coloniaux Israeliens d'amalgamer un passif victimaire, une religion et une population prétendument distincte pour hériter de droits spéciaux et tabous.

Freud Sigmund a fait ce travail de déjudeisation personnelle et a explicitement déclaré que la psychanalyse n'existerait pas sans cet effort d'abstraction à la judéité qu'il a dû accomplir contre l'attente de tout son entourage juif ou non, y compris antisémite (puisque l'anti nécessite une catégorisation adoptée en face).

Mais quelques abruti-e-s du "racisme positif" qui a tout pour accentuer les nuisances du racisme en général, comme par exemple Elisabeth Roudinesco, persistent de nos jours à trouver intéressant de qualifier la psychanalyse de Science Juive en piétinant ainsi les efforts intellectuels de celui auquel elle croit rendre un hommage zélé !

Je me demande s'il n'en va pas de même des gens qui croient définir un humour spécifiquement juif juste parce-que le mot "rabbin" leur semble plus respectable que le mot "imam"... Quand la respectabilité pointe son nez, l'humour perd pourtant beaucoup !

Oh merde ! Elle est bonne aussi celle avec ces branleurs de basques !

je la connaissais en version corse

Ah oui! Celle de l'auto-stop?