+ Le chant du vario +

comme les fois précédentes je fais appelle à l'intelligence collective du LCDV

cette fois la fiche concerne l'art de renoncer à un vol. Pour moi c'est la chose la plus difficile.
http://paragliding.rocktheoutdoor.com/conseils/conseil-securite-apprendre-a-renoncer/ (http://paragliding.rocktheoutdoor.com/conseils/conseil-securite-apprendre-a-renoncer/)

des avis? des témoignages? Merci !

Exact pas facile de renoncer au vol.  Je l'ai déjà fait plusieurs fois, redescendre à pied ou avec la navette.
J'en ai tiré une grande satisfaction , même été boire une bière pour fêter cela. 
Ce qui m'a le plus aidé c'est ma QBI, le fait de l'avoir passer et de l'obtenir m'a fait descendre d'un cran pour les conditions dans lesquelles je décolle même solo. je ne décolle plus dans des conditions dans lesquelles j'aurais pu décoller auparavant, ou si je sens que le vol va être à serrer les fesses tout le temps.

bien sympa les tutos

merci @schmeich-eh,
comme pour toi passer la Qbi m'a fait voler plus securit en solo

bravo pour tes efforts continus sur ce sujet aussi important qu'un peu rebarbatif ;)


concernant le "renoncement",  il y a qq angles un peu differents des "conditions trop fortes".
- le prix du renoncement (quand aurai-je une chance de revoler?)
- les alternatives (le parapente peut-etre tres chronophage; bcp de pratiquants passent dans un schéma "voler ou rien"), avec meme des cas qui frisent le pathologique :
http://www.parapentiste.info/forum/sellettes-et-autre-materiel/renforcement-de-sellette-t44010.0.html;msg557189
- ...

bref, en amont, il faut aussi se mettre en position de *pouvoir* renoncer  biroute

 karma+

Sujet difficile tres bien exploité, résumé et presenté. Puisse t-il amener certains à y réfléchir et... appliquer. C'est pas encore gagné mais grâce à des engagements et initiatives commes le tien et les tiennes, on peut garder espoir que toutes les années ne ressembleront pas en termes de statistiques accidents à 2015.

Bravo et félicitations,  :bravo:  :pouce:  :trinq:

Sinon je rejoints Schmeich, la Qbi fût pour moi un catalyseur pour ma prise de conscience sécurité, le révélateur se situe bien plus avant et je devrais plutôt en parler au pluriel.

Il s'agit d'une part des accidents au conséquences physiques des 3 amis avec qui j'ai commencé le parapente et d'autre part une piqûre faite à mon ego par les mêmes et d'autres amis pilotes qui me taquinaient sur ma tendance aux renoncement dès que je n'étais pas convaincu de l'adéquation conditions/competences en ce qui me concernait.

J'ai voulu leur démontrer que bien voler (ou du moins à peu près correctement) n'étais pas une questions de grosses c..... mais bien d'utiliser un minimum son cerveau. Cela m'a motiver pour le BPC, la compet et aussi la Qbi et... de m'investir plus associativement.

Et je suis convaincu aujourd'hui que c'est tous ce cheminement intellectuel et aussi, c'est vrai, un peu d'engagement dans la formation personnelle au travers de toutes les possibilités qui m'étaient disponibles, que je suis devenu non seulement un pilote qui vole avec encore plus de marge mais qui vole aussi tout simplement "mieux" qu'avant (+ haut, + longtemps, + loin, ...+ souvent aussi) et cela accessoirement mieux que mes amis initiateurs (malgré eux) de ceia. Ce qui est amusant c'est que cette motivation de départ (leurs prouver quelque chose...) qui était sans doute aussi quelque part un manque de confiance en moi, cette motivation à disparu pour laisser placer à une vraie sérénité et une confiance en moi qui ne me fait jamais douter de moi quand... je renonce à un vol.

Alors tes articles Jean-Marc, sont vraiment une verbalisation d'une qualité dont je suis malheureusement incapable de ma propre vision de la réalité possible d'une pratique parapente plus sûre.

Alors-bis, continues avec tes reflexions et offre nous à l'arrivée une compilation.

Amicalement,

@auteur4, très bonne idée les activités alternatives comme aide au renoncement!

@wowo, c'est vrai qu'on est en phase sur ces sujets là! merci beaucoup pour tes encouragements, j'en ai grand besoin, je rame un peu à produire une fiche/semaine. Allez, plus que 24 fiches...

Renoncer fut pendant longtemps un terme inconnu de mon vocabulaire. De par mon caractère déjà...et dans pas mal de domaines de la vie courante. Et puis à quelques jours du 3ème anniversaire de ma pratique parapente, je commence à renoncer ou pour être positif remettre à plus tard un vol qui ne me paraissait pas valable en terme d'aérologie. Pas plus tard qu'il y a deux jours à Samoëns. Ciel chargé, rafales de vent, des tours actives en veux-tu en voilà, des nuages gris qui tirent. Une seule voile solo qui prend l'air un gars en Code et un biplace pro. Longue attente pour finalement décider de descendre en navette. En bas énormément de vent (plus qu'au déco) cela aurait été dur d'atterrir sainement... et puis des coups de tonnerre. Le jour d'après attente mais ciel et conditions plus agréables à regarder et à comprendre. Je décide de ne pas redescendre en voiture. 45 minutes plus tard ça volait bien et sainement. Ça valait le coup de renoncer pendant un certain temps.
La difficulté dans le renoncement est l'exemple. Qui est en l'air, quel niveau et pourquoi voler ? A-t-on envie de passer un mauvais quart d'heure sous son chiffon ou a-t-on envie de passer un moment assez agréable ? Qui suis-je pour déplier ma voile ? Quel regard est-ce que l'on me portera ? Est-ce que je me porterai ? La grosse différence est l'expérience et le nombre de vols. Il y a quelques mois j'aurais pu me dire "allez hop j'y vais quand même". Maintenant j'ai suffisamment de beaux vols et d'heures de vol pour me dire que le prochain sera meilleur (merci Triple Seven) pour me répéter que s'il y a hésitation c'est que je ne suis déjà pas dans les meilleures prédispositions mentales pour voler à 100 %.