+ Le chant du vario +

Je relaie un article supplémentaire sur la progressive intégration des drones dans l'espace aérien au regard des concertations et réglementations qui évoluent.

Ceci vient à la suite du fil : http://www.parapentiste.info/forum/legislation/un-anticollision-obligatoire-dici-2020-sur-tous-les-aeronefs-a-letude-t38519.0.html

Si un anti-collision finira par équiper les drones, il n'est pas insensé de penser que tout ce qui vole y compris nos chers parapentes finissent par en être équipés de manière obligatoire.

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Drones :

Le contrôle du trafic aérien des drones sera automatisé / 11 mai 2016

La mise en place d'un trafic aérien organisé et contrôlé s'impose désormais comme un préalable indispensable pour assurer le décollage commercial des drones. Dans une étude publiée le 9 mai, PwC (PriceWaterhouseCoopeers) évalue à 127 milliards de dollars en 2020 le marché mondial des activités liées aux drones mais cite en bonne place, parmi les conditions sine qua non à remplir, l'organisation sécurisée du trafic des drones dans l'espace aérien. La réglementation, en effet, ne peut suffire à faire évoluer sans risque des drones au-dessus de nos têtes: il faut que chaque appareil puisse se faire reconnaître des autres aéronefs et s'inscrire dans le grand-huit d'une régulation du trafic qui ne pourra être qu'automatisée.

La multiplication des signalements de drones évoluant dans des zones où ils n'ont rien à faire mais aussi et surtout la pression exercée par les initiateurs de grands projets (livraisons par voie aérienne, activités de surveillance ou d'inspection des infrastructures, entre autre) incitent les différents acteurs à se concerter. Un premier pas a été réalisé fin avril à Genève.  Les représentants d'une soixantaine d'administrations de l'aviation civile (dont la DGAC française et ses homologues britannique, allemande, suisse, italienne ou belge), de fabricants de drones (Parrot, DJI, DelairTech), de sociétés de services (Airmap, Matternet, PrecisionHawk, Nokia) ainsi que plusieurs laboratoires universitaires chinois se sont accordés pour constituer « un groupe de standardisation du trafic des drones civils ». Organisée sous l'égide de DroneApps, structure proche de l'Ecole Polytechnique de Lausanne, cette initiative vise à créer une interface au sein de laquelle les différents acteurs pourront confronter leurs contraintes et déterminer la meilleure façon d'organiser le trafic. Les groupes de travail formés à Genève et qui entameront leurs travaux cet été se pencheront notamment sur le type de transpondeur qui permettra d'identifier un drone ou encore sur le partage d'informations météo. « Il existe une forte demande en faveur d'une organisation globale de l'espace aérien en dessous de 150 mètres. Les autorités de régulation ont besoin de savoir ce qu'il est possible de réaliser techniquement et les entreprises ont besoin de connaitre les standards qu'elles devront appliquer » estime Benoit Curdy, l'un des animateurs de DroneApps. « Autant éviter les affres de l'affrontement des normes que l'on a connu dans la vidéo  ou la téléphonie mobile» insiste-t-il.

S'agissant de la mise en place d'un mode automatisé de régulation du trafic, le leader technologique incontesté est la Nasa. L'agence spatiale américaine semble avoir pris une nette avance dans la conception d'un système dit « sense and avoid » (« repérer et éviter ») permettant aux engins sans pilote de modifier automatiquement  leur trajectoire afin d'éviter un obstacle, fixe ou mobile. Mi-avril, la Nasa est parvenue à faire voler simultanément 22 drones dans le cadre d'un contrôle automatisé, en liaison avec la FAA (Federal Aviation Administration). En revanche, la Nasa ne peut se poser comme creuset d'une concertation mondiale associant des interlocuteurs américains mais aussi européens et chinois. Ce qui laisse un espace aux initiatives comme celle de DroneApps. Cependant, ces contraintes n'empêchent pas les autorités américaines de pousser les feux sur l'organisation de l'espace aérien. La FFA vient tout juste de nommer le directeur général d'Intel, Brian Krzanich, à la tête d'un comité consultatif chargée de « proposer des stratégies d'intégration » afin d'insérer les engins volants sans pilote dans l'espace aérien.

Jean-Michel Normand


http://drones.blog.lemonde.fr/2016/05/11/pour-les-drones-le-controle-aerien-sera-automatise/

Trafic automatisé des drones dans l'espace aérien en dessous de 150m... Ça fait rêver... On y viendra de manière inévitable, par contre l'impact sur notre activité me semble pas très reluisant.

Je relance le sujet, car la mise en place du U-Space est prévue en Europe pour 2020.

https://www.generation-nt.com/drone-reglementation-europe-actualite-1943664.html

Est-ce qu'un plan de lobbying est prévue de la part de la FFVL?

A minima il nous faudra être "repérable" pour les drones, histoire d'éviter que pour s'éviter entre eux ils nous percutent.

 :trinq:

ce sera une règlementation européenne, ça va bien au-delà du domaine de la seule FFVL.

https://cnfas.fr/content/qui-sommes-nous

http://www.ehpu.org/

http://www.europe-air-sports.org

 :coucou:

Les italiens sont aussi au courant,un mail que je viens de recevoir de la FIVL,traduction Google,j'ai plus trop le niveau en italien:


Peu savent qu'un nouvel espace aérien sera bientôt introduit. Il sera appelé U-Space , et potentiellement il sera très étendu, à tel point qu'il pourra probablement occuper la quasi-totalité du territoire national. C'est un espace aérien réservé aux drones, qui exclut tous les VDS (y compris le vol libre) . Veuillez noter que nous ne faisons certainement pas référence aux drones trouvés dans les magasins de modélisme: ce sont des machines utilisées pour transporter des choses et des personnes, en particulier pour la conduite autonome ou à distance, beaucoup plus lourdes et encombrantes que les ultra-légers et les avions (voir post sur site FIVL ).

Nous ne délirons pas, car c'est un avenir qui arrive, beaucoup plus proche que nous ne pouvons l'imaginer. La technologie est maintenant pratiquement prête et maintenant, partout dans le monde, il sera nécessaire de décider quel espace aérien ces véhicules devront occuper. Le problème est très grave, car ces machines n'auront pas de pilote à bord et doivent être "libres" de voler sans risque de collision. Le vrai danger est de voir tout l'espace aérien en dessous de 500 pieds (150 mètres) bloqué. Cela signifierait ne pas pouvoir voler près des falaises et ne pas pouvoir atterrir. Le vol libre serait confiné et les chances d'effectuer des vols croisés seraient considérablement réduites.

La FIVL, ainsi que toutes les associations européennes réunies au sein de l'EHPU (qui comptent plus de 100 000 membres au total), est au premier rang depuis des mois en intervenant aux tables de concertation au niveau supranational pour tenter de ne pas se limiter à subir l'initiative dont nous venons de vous dénoncer et de défendre au mieux les intérêts des pilotes. Pour ce faire, sur un sujet aussi délicat, la FIVL doit être "impeccable".

La solution sera sans doute aussi matérielle par l'emport obligatoire d'un transpondeur. Au jour d'aujourd'hui cela ne devrait plus, ni être encombrant et/ou lourd, ni cher, tout en étant fiable (au moins autant que ceux des drônes)

Ce qui me paraît certain, c'est que ce ne sera pas les cris d'effrois des liberiste et ou des pratiquants aériens loisirs qui mettront un frein au développement d'une activité commerciale appelé à croître exponentiellement dans le futur proche.

 :trinq:

Transpondeur pas envisageable, imagine ce que ça donnerait sur les écrans de l'aviation civile.
Par contre le FLARM peut être intégré à certains de nos engins.

 :pouce:  Effectivement mon utilisation du terme "transpondeur" se voulait générique pour tout dispositif qui permettra la détection de notre présence et déplacement aérien (ou non d'ailleurs : déco/atterro) par l'informatique des drones tels les systèmes dont il seront forcément équipés pour leur éviter l'abordage/collision entre eux.

 :trinq:

Je sais qu'à l'aviation civile c'est pas toujours le dernier cri mais quand même, il y a des filtres et heureusement
car souvent le contrôleur en poste qui gère une approche s'en tape du trafic en supérieur. Donc transpondeur + codes
alloués avec un filtre géographique qui active l'affichage à l'approche d'une CTR c'est basique comme équipement.

et donc le controleur aérien gère le trafic des parapentes et drônes sur son écran ? Et contacte les pilotes sur quelle fréquence ?

C'est une plaisanterie ?


https://www.volirium.com/en/volirium/support/flarm-for-flytec-and-brauniger-varios

On peut supposer que si une utilisation commerciale et conséquente des drones se met en place avec comme plafond d'usage une altitude de 150 mètres/sol. L'idée ne sera sans doute pas d'en prévoir la gestion par les contrôleurs aériens mais bien d'automatiser au maximum l'autonomie du plan de vol de ces appareils.

La technologie d'aujourd'hui a certainement déjà dans ses tiroirs des moyens dont nous ne soupçonnons même pas la possibilité. Après bien sûr restera à constater la fiabilité de ces "moyens".

 :affraid:

bonsoir.

à basse altitude les transpondeurs ne sont pas vus par les contrôleurs. (et ils ne nous reçoivent pas non plus à la radio)


le but étant d'être autonome, tout le trafic sera confié à des super ordinateurs avec des intelligences artificielles.
et tous les drones seront piloté en temps réel par les réseaux des tel portables 5G, 6G...


 :coucou:
bruno

 :mdr:  Voila... No souci, il n'y a pas de solutions sans problèmes...  :sors:

"what could possibly go wrong?"

Ça va être chaud bientôt, quand il faudra voler en zigzagant pour éviter les drones livreurs d'Amazon,ou livreurs de pizza  :affraid:

En attendant,je vais contacter Skytraxx pour me faire installer un FLARM dans le boitier :mdr:

Perso je pense que du 000 devrait faire l'affaire...

Il est étonnant que le principe du vol a vue soit purement et simplement abandonné.

Hello,
J'ai l'impression qu'on s'emballe un peu vite.
L'article cité date de deux ans et demi.
Oui une nouvelle réglementation est prévue pour application en juin 2020, mais pour ce que j'en ai compris, elle ne bouleverse pas les règles actuelles, voir
https://dronedecole.fr/nouvelle-reglementation-europeenne-pour-les-drones-en-2020/ (https://dronedecole.fr/nouvelle-reglementation-europeenne-pour-les-drones-en-2020/)
 et la directive
https://dronedecole.fr/w2016/wp-content/uploads/2019/09/r%C3%A8glement-dex%C3%A9cution-UE-2019947-de-la-Commission.pdf (https://dronedecole.fr/w2016/wp-content/uploads/2019/09/r%C3%A8glement-dex%C3%A9cution-UE-2019947-de-la-Commission.pdf)

Par contre, il est certain que le trafic aérien drone va se développer, notamment en vol autonome, a priori le plus dangereux pour nous. Mais pour l'instant, de ce que j'ai lu il est quand même très encadré.
J'ai pas l'impression que ce soit pour demain qu'on voit des drones voler partout dans tous les sens.

Les drônes, il faut les haïr et les mépriser jusqu’à temps qu’ils le sentent et décident de façon autonome de retourner en pièces détachées.

Préparons-nous à la guerre.
Concevons des canons anti-électronique léger, des systèmes automatisés d’éjections de filets en kévlar attachés de compagnie sous les sellettes, dispersons de la cendre volcanique dans le ciel, laissez s’envoler des milliers de ballons d’hélium enrobés d’une feuille d’aluminium pour perturber leurs routes. En faisant des parois d’obstacles comme les chasseurs autochtones faisaient avec les caribous, ont devraient pouvoir saturer les ordinateurs et diriger les drônes dans les falaises. Infiltrez les compagnies de drônes et faites tout le nécessaire pour les amener à la faillite.

Les pilotes de vol libre qui utiliseront les services de drônes seront catalogués comme traîtres, Juda, déserteurs, trou du cul et serons reniés de toutes associations ou fédérations de vol libre dans le monde avec leurs noms inscrits dans le registre mondial des délinquants dangereux du vol libre.

Comprenez que les faibles n’auront plus de place dans le ciel. Adoptez une mentalité de prédateur !

Sournoiserie, ruse, politique, sabotage, grève, mission kamikaze,  tout est permis face aux machines.

Le vol libre doit se montrer impitoyable avec l’envahisseur.  :marteau: :marteau:

Sarah Connor ?

Enfile ton bandeau de Rambo et va bûcher du drônes avec tes potes.
Celui qui en ramène le plus au club gagne sa passe de saison pour l’année prochaine.

https://www.youtube.com/watch?v=gVuTLwn2M08

Ton vidéo se termine sur « Nous pouvons agir mais la fenêtre de tir va rapidement se refermer ».

Stoppez le virus avant qu’il y ait épidémie.

Comme je disais le triple zéro est LA solution...

 karma+  Charognard Président.

T’inquiètes pas pour les papiers,tu passes 10 minutes dans ma préfecture ,tu es français pur souche. :mdr:

Il me semble qu'il existe déjà des dispositifs qui permettent de neutraliser à distance l'électronique des drones visés, non ?