Titre: Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Man's le 13 Février 2015 - 20:36:37 Intéressant de comparer l'accidentologie du parapente (ou du vol libre) avec les autres sports de montagne...
Bonne lecture : http://www.montagnes-magazine.com/media/Accidentologie%20des%20sports%20de%20montagne%20-%20Fondation%20Petzl.pdf Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: fbi le 13 Février 2015 - 20:58:34 Passionnant ! Merci Man's ! karma+
Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: jeff le 13 Février 2015 - 22:14:37 Très intéressant Man's.
Mais peu de solutions apportées au final. Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Jean-Nono le 14 Février 2015 - 02:42:23 Merci, intéressant document, le parapente semble moins dangereux avec cette lecture... :-)
Par contre, le VTT et le Base Jump, voir le ski alpin :-( Titre: Re : Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: nairolf le 15 Février 2015 - 15:38:59 Merci, intéressant document, le parapente semble moins dangereux avec cette lecture... :-) Par contre, le VTT et le Base Jump, voir le ski alpin :-( Oui , "semble" mais il n'y à dans le rapport (il me semble) aucune corrélations d'établie entre le nombres total de pratiquant et le nombre d'accident .... Il semble en effet au vu des chiffres infiniment plus dangereux de pratiquer la randonnée pédestre en montagne que le parapente mais si on établissait un rapport entre nombre de pratiquant et accidentologie,je ne sais pas si on aurait la même impression .... Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Norby le 15 Février 2015 - 17:15:20 C est clair....
Et si on rajoutais le nombre de mort dans son lit par an, on irait plus dormir c est bien trop dangereux ! D ailleurs le risque en rando vol du coup c est le cumul des 2 ou on prend que celui qui nous intéresse ? J imagine le gars qui fait que de la rando et qui du coup prend un parapente sur le dos pour prendre moins de risques ! :P :sors: Norbert Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: jeff le 15 Février 2015 - 17:18:28 Effectivement Nairolf, comparé au nombre de pratiquants ça change la donne.
J'avais lu une autre étude sur l'accidentologie tous sports confondus avec prise en compte du nombre de pratiquants et là on était en tête de liste avec le motocross et le cyclisme. Le base-jump était pas pris en compte car trop confidentiel. Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Norby le 15 Février 2015 - 17:25:59 J avais vu un classement ou on était dans le haut mais pas dans les tout premiers, et ou LS plongee était numero1... Bref...
Norbert Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Jean-Nono le 15 Février 2015 - 17:49:38 Beaucoup de données contradictoires, mais que fait la police ! :-)
Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: wowo le 15 Février 2015 - 19:52:35 Je ne vois rien de contradictoire dans ce document qui est certe lourd à la lecture, très "universitaire" quoi.
Au delà des chiffres qui comptabilisent les accident, incidents, mise en oeuvres de secours, etc. sans suffisamment les mettre en relation avec le nombre et/ou le volume de pratiquants/pratique (tout simplement parce-que des chiffres fiable à ce propos ne sont pas dispo.) Par contre le chapitre 4 "mecanisme..." est hautement intéressant et très pertinent même si le parapente n'y sers pas forcément pour exemple, à contrario du ski... Si on accepte de le lire sans à priori, on s'y retrouvera aussi en tant que parapentiste et dès l'introduction de ce chapitre et à fortiori plus loin dans la lecture on trouve des pistes de comprehension à l'accidentologie en montagne, mais aussi... en parapente. Après si on ne veut pas y croire à ce travail de recherche et d'analyse... autant ne pas le lire et continuer de penser que tout n'est que faute à "pas de chance" ou encore, que sans frissons "extrêmes" la vie ne serait qu'une prison. Bonne soirée, Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Jean-Nono le 15 Février 2015 - 21:37:16 Bonjour Wowo,
Citation continuer de penser que tout n'est que faute à "pas de chance" ou encore, que sans frissons "extrêmes" la vie ne serait qu'une prison. Heureusement qu'il y a d'autres choix entre ces deux extrêmes :-) Bon vol si possible. Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: OlivTwist le 15 Février 2015 - 22:44:51 Merci Man's pour cette lecture un soir de pluie...
Il y a quand même plusieurs pistes intéressantes, comme les stats issues de la ffcam, qui détermine un nombre de pratiquant/jour, mais uniquement lors des sorties encadrées, obligation de déclaration je suppose. Si on ramenait ça au parapente, il faudrait connaitre le nombre de vols/an de la personne accidentée (page 19). On y voit que l'accidentologie de la rando est faible, comme la spéléo, le parapente 5 fois plus, l'alpinisme 10 fois plus, etc... Ce qui ressort quand même globalement, c'est l'âge, le niveau, et le sexe des pratiquants ! Vaut mieux être jeune et débutant quoi :clown: Et j'ai l'impression que l'on retrouve le même profil chez les motards : hommes, confirmés, 40-50 ans, vous êtes en danger ! Rassurez-vous j'en fais partie dans 6 mois... A+ Titre: Re : Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: thierry_c le 16 Février 2015 - 00:13:36 Rassurez-vous j'en fais partie dans 6 mois... A+ en plus je cumul, moto, alpi et parapente :? je prendrais quand même le risque de continuer :mrgreen: Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: wowo le 16 Février 2015 - 00:28:41 Page 29 "mecanismzs et ..."
Citation de: http://www.montagnes-magazine.com/media/Accidentologie%20des%20sports%20de%20montagne%20-%20Fondation%20Petzl.pdf Comme dans la partie précédente, les propos de secouristes et experts en nivologie permettent de «planter le décor », tordant le cou à certaines idées reçues. « Une trop grande confiance en soi, l’automatisme de certains gestes, sont souvent à l’origine d’un manque de concentration qui peut être fatal ». Un sauveteur de la CRS des Alpes «On sait que ça peut être critique. Mais on va quand même voir un peu plus loin. Voir si on peut pousser le bouchon un peu plus. Et là ça part, avec des gens qui ne sont pas forcément inexpérimentés ».Frédéric Jarry, ANENA Existerait-il ainsi des «accidents bêtes » en montagne, en grande partie évitables? Il serait péremptoire de l’affirmer. Néanmoins, une tendance émerge des multiples sources d’informations mobilisées : l’attitude fataliste, longtemps adoptée pour expliquer l’occurrence régulière d’accidents, cède du terrain à des analyses soulevant indirectement des voies de progrès, en permettant de mieux cerner les différents types d’inadéquation (terme préféré à celui d’erreur) à l’origine de sinistres toujours trop nombreux. Et aussi page 35 en bas du cadre grisé : Citation de: http://www.montagnes-magazine.com/media/Accidentologie%20des%20sports%20de%20montagne%20-%20Fondation%20Petzl.pdf Dans les faits, il ne fait guère de doute que les facteurs contributifs se combinent (erreur d’itinéraire, aspects matériels, fatigue, changement météorologique, baisse de la luminosité, etc.) pour aboutir à une situation critique, dans laquelle une dernière inadéquation peut se révéler dramatique. Et enfin page 38 : Citation de: http://www.montagnes-magazine.com/media/Accidentologie%20des%20sports%20de%20montagne%20-%20Fondation%20Petzl.pdf Cet extrait de la partie gauche de l’arborescence permet de pointer certains mécanismes cognitifs (autres que l’inaptitude) poussant à sous-estimer le danger : poids des habitudes, effet paradoxal de l’expérience, réévaluation trop rare de la situation, etc. Il existe aussi des processus de divers ordres menant à une confrontation au danger en connaissance de cause. Ce type de modélisation reste fortement dépendant des sources utilisées ; de fait, il convient de se garder de toute généralisation abusive. Néanmoins, la multiplication des « entrées » (témoignages, retours d’expérience) est à même de gommer leur subjectivité et leurs particularités, pour tendre vers une meilleure connaissance des processus menant à l’accident. Ces derniers sont constitués de facteurs pluriels, en interaction, générateurs d’une certaine complexité : ainsi, la capacité à évaluer correctement les risques, quelle que soit la méthode mise en œuvre, est loin d’être la seule en jeu. Moi j'en retiens que l'on ne devrait jamais considérer un accident ou même seulement une situation potentiellement accidentogène comme un effet de la fatalité mais bien comme une combinaison de choix volontaires de situations et d'actions jusqu'à se retrouver dans une situation qui échappe définitivement à notre capacité de la gérer. Bonne nuit, (edit modo pour remettre en forme le texte cité+placer balises quote+lien...wowo si tu pouvais citer proprement la prochaine fois stp ;) ) Titre: Re : Re : Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: wowo le 16 Février 2015 - 00:31:37 Rassurez-vous j'en fais partie dans 6 mois... A+ en plus je cumul, moto, alpi et parapente :? je prendrais quand même le risque de continuer :mrgreen: Ce ne sont pas le choix de nos activités qui nous mettent en danger mais bien nos choix comment les pratiquer ! Titre: Re : Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Jean-Nono le 16 Février 2015 - 02:37:30 Merci Man's pour cette lecture un soir de pluie... ... Et j'ai l'impression que l'on retrouve le même profil chez les motards : hommes, confirmés, 40-50 ans, vous êtes en danger ! Rassurez-vous j'en fais partie dans 6 mois... A+ Ouf, je suis sortie de la zone dangereuse :-) Je fais aussi de la moto et de la plonger sous marine, deux autres sports à risque, touchons du bois :-) Citation Moi j'en retiens que l'on ne devrait jamais considérer un accident ou même seulement une situation potentiellement accidentogène comme un effet de la fatalité mais bien comme une combinaison de choix volontaires de situations et d'actions jusqu'à se retrouver dans une situation qui échappe définitivement à notre capacité de la gérer. Parfois ce n'est pas évident, le manque de connaissance d'un site pourtant testé... Fatalité :-) :canape: Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: OlivTwist le 16 Février 2015 - 08:15:49 Mais on est d'accord wowo, c'était juste une caricature ! ;)
C'est quand même fou cette sur-représentation masculine, Et je me demande bien ce qui s'passe dans nos p'tites têtes... Bonne journée ! Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: brandi le 16 Février 2015 - 08:52:34 A:« Une trop grande confiance en soi, l’automatisme de certains gestes, sont souvent à l’origine d’un manque de concentration qui peut être fatal ». Un sauveteur de la CRS des Alpes
B:«On sait que ça peut être critique. Mais on va quand même voir un peu plus loin. Voir si on peut pousser le bouchon un peu plus. Et là ça part, avec des gens qui ne sont pas forcément inexpérimentés ».Frédéric Jarry, ANENA Pour les pilotes expérimentés ces deux cas reviennent souvent. Je pense notamment au secours en acro à lubin (A), et à l'accident en compétition dans les pyrénées (B), tous les deux ayant été décrit sur ce forum (je n'ai pas retenu les pseudos) Titre: Re : Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: nairolf le 16 Février 2015 - 11:34:15 Mais on est d'accord wowo, c'était juste une caricature ! ;) C'est quand même fou cette sur-représentation masculine, Et je me demande bien ce qui s'passe dans nos p'tites têtes... Bonne journée ! c'est pas dans la tête... :clown: Merci Man's pour cette lecture un soir de pluie... Il y a quand même plusieurs pistes intéressantes, comme les stats issues de la ffcam, qui détermine un nombre de pratiquant/jour, mais uniquement lors des sorties encadrées, obligation de déclaration je suppose. Si on ramenait ça au parapente, il faudrait connaitre le nombre de vols/an de la personne accidentée (page 19). On y voit que l'accidentologie de la rando est faible, comme la spéléo, le parapente 5 fois plus, l'alpinisme 10 fois plus, etc... Ce qui ressort quand même globalement, c'est l'âge, le niveau, et le sexe des pratiquants ! Vaut mieux être jeune et débutant quoi :clown: Et j'ai l'impression que l'on retrouve le même profil chez les motards : hommes, confirmés, 40-50 ans, vous êtes en danger ! Rassurez-vous j'en fais partie dans 6 mois... A+ Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: fabrice le 16 Février 2015 - 12:02:14 Cette étude pour les constats ressemble assez à toutes celles que j'avais lues.
Il faut commencer à se méfier quand on se croit en sécurité, et les discours disant "faites ça vous serez en sécurité" sont contre-productifs. Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: wowo le 16 Février 2015 - 12:09:28 Merci au modo pour la mise en forme de mon post plus avant. :+1:
(@) OlivTwist, oui la Nature et sa génétique nous a doté, nous les garçons, d'un cerveau de coq. Cela nous conduit à (toujours) souvent vouloir chanter plus fort que le (coq) voisin. Et l'évolution comme l'âge n'arrangent rien. Je rejoints Fabrice dans le sens ou je ne pense pas qu'il existe une "ordonnance" apte à assurer la sécurité. Si on pense, c'est mon cas, que sa sécurité relève en premier lieu de ses propres choix. Alors la solution pour assurer sa sécurité (du mieux possible) découlera forcément d'un travail personnel sur sa capacité d'analyse des risques et des moyens que l'on possède (réellement) pour les gérer. Si on est à côté sur un de ces points... on est en danger. (@) Jean-Nono, l'allusion humoristique que tu fais à propos de ton expérience passée malheureuse est intéressante car elle permet la réflexion sur (par exemple) la différence qui existe entre penser connaître et connaître. On peut remplacer "connaitre" par, savoir, savoir faire, comprendre, etc. Le souci est, que l'on à tous (je généralise...) tendance à réfléchir (de façon générique) plutôt aux plaisirs espérés qu'aux éventuels risques potentiels liés. Et cela est bien expliqué dans le document, je trouve. (@) Brandy, il est certain que les pilotes "débutant" fonctionnent pour la plupart avec encore un respect pour l'inconnu qu'ils découvrent. Mais rapidement, si tous se passe bien (et on le souhaite à tous) cette notion d'affronter l'inconnu fait place à un sentiment de maitrise. On se permet alors de plus en plus d'engagement jusqu'au jour ou un grain de trop détraque la belle machine qui fonctionnait si bien jusqu'alors. Et ce jour là... on finit peut-être par être une statistique. Comment d'ailleurs définir le passage de "débutant" à "expérimenté" ? Rajouter une catégorie "pilote intermédiaire" ne change rien si on ne sait pas situer clairement son niveau personnel. Bonne journée, Titre: Re : Re : Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Gej le 16 Février 2015 - 17:59:10 Merci, intéressant document, le parapente semble moins dangereux avec cette lecture... :-) Par contre, le VTT et le Base Jump, voir le ski alpin :-( Oui , "semble" mais il n'y à dans le rapport (il me semble) aucune corrélations d'établie entre le nombres total de pratiquant et le nombre d'accident .... Il semble en effet au vu des chiffres infiniment plus dangereux de pratiquer la randonnée pédestre en montagne que le parapente mais si on établissait un rapport entre nombre de pratiquant et accidentologie,je ne sais pas si on aurait la même impression .... Je reprends la table "Tableau 8 / Accidentalité des sorties encadrées au sein de la FFCAM en 2013"
Un aspect mental qui pourrait être lié à l'activité, c'est la disparition des inhibitions. Les petites erreurs de pilotage sont assez souvent sans conséquence, contrairement à un vrac en VTT ou un vol en varape. Ces chutes douloureuses inhibent peut être plus les pratiquants. Je me suis blessé plus souvent, moins gravement, en VTT ... Titre: Re : Re : Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: OlivTwist le 16 Février 2015 - 21:52:51 c'est pas dans la tête... :clown: Ou le syndrôme du Sofitel ??! :affraid: Titre: Re : Re : Re : Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: wowo le 17 Février 2015 - 00:43:43 c'est pas dans la tête... :clown: Ou le syndrôme du Sofitel ??! :affraid: Et ça en déjà causé des crash/clash dans des couples qu'ils soient/étaient parapentistes ou non. :bang: Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Canyon le 17 Février 2015 - 14:03:20 Enfin, si on regarde certains ratios comme escalade//parapente:
Nombre d'inscrits: 10 fois moins Nombre d'accidents déclarés: 3 fois moins :grat: Nombre d'accidents mortels: 1.33 fois plus :cry: La messe est dite Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: nairolf le 17 Février 2015 - 20:09:27 Pour pondérer un peu , n’oublions pas qu'il s'agit de stat du ffcam et que la majorité des pilotes sont à la FFVL (enfin pour le moment :sors: ) environ 30.000 d'après ce que j'ai vu mais pas sur du chiffre . Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: fbi le 17 Février 2015 - 20:12:06 et que les meilleurs pilotes ne sont pas à la ffcam :canape:
Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: OlivTwist le 17 Février 2015 - 21:38:07 :tomate: :tomate: :tomate:
On peut se demander aussi pourquoi il n'y aucune stats de la ffvl dans cette étude... Elles sont là pourtant ! http://federation.ffvl.fr/sites/ffvl.fr/files/Articles_accidentologie_2010_2013_parapente_V7def_%2024_%20nov_2014.pdf (http://federation.ffvl.fr/sites/ffvl.fr/files/Articles_accidentologie_2010_2013_parapente_V7def_%2024_%20nov_2014.pdf) Titre: Re : Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Lassalle le 18 Février 2015 - 11:04:24 On peut se demander aussi pourquoi il n'y aucune stats de la ffvl dans cette étude... Parce que l'étude porte spécifiquement sur les sports de montagne. Pour la FFCAM (fédération de montagne) les sorties officielles "parapente" se font bien sûr en moyenne ou haute montagne. Pour la FFVL, je n'ai pas connaissance de statistiques spécifiques d'accidents liés à l'activité "montagne". Marc Lassalle Titre: Re : Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: wowo le 18 Février 2015 - 14:09:19 Enfin, si on regarde certains ratios comme escalade//parapente: Nombre d'inscrits: 10 fois moins Nombre d'accidents déclarés: 3 fois moins :grat: Nombre d'accidents mortels: 1.33 fois plus :cry: La messe est dite L'escalade moderne est un sport probablement plus adulte que le parapente et un stop-chute sûrement plus efficace que le meilleur des airbag quant il s'agit d'amortir une chute... Titre: Re : Re : Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Lassalle le 18 Février 2015 - 15:20:09 Enfin, si on regarde certains ratios comme escalade//parapente: L'escalade moderne est un sport probablement plus adulte que le parapente et un stop-chute sûrement plus efficace que le meilleur des airbag quant il s'agit d'amortir une chute...Nombre d'inscrits: 10 fois moins Nombre d'accidents déclarés: 3 fois moins :grat: Nombre d'accidents mortels: 1.33 fois plus :cry: La messe est dite A part l'escalade en solo intégral (qui comporte bien sûr des risques réels, qui est pratiquée par une toute petite minorité de grimpeurs et qui génère en fait peu d'accidents), l'escalade est une discipline extrêmement sûre si elle est pratiquée dans de bonne conditions de sécurité (assurance dynamique...). Dans des parois très raides, voire surplombantes, il peut arriver qu'un grimpeur en tête fasse une chute de plusieurs dizaines de mètres sans se faire mal pour autant. Je ne suis pas du tout surpris que le taux d'accidents par rapport aux pratiquants soit plus élevé en parapente qu'en escalade. Et plus il faudrait regarder de près la "gravité" comparée des accidents déclarés. En sports de montagne, je pense que l'alpinisme ou le ski de rando sont plus susceptibles d'être à l'origine d'accidents que l'escalade (je n'ai pas encore regardé le contenu de cette étude intéressante). Marc Lassalle Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Buse l'éclair le 03 Mars 2015 - 22:19:39 En tenant compte du nombre de pratiquants par activité sportive respective et en faisant des calculs savants à partir de sources internet désormais oubliées, j'ai pu constaté qu'il y avait plus de blessés (du petit doigt jusqu'à la colonne vertébrale) en ski et en équitation qu'en parapente. En terme de morts, la moto est plus dangereuse que le parapente.
Ca ne fait malgré tout que 3 sports plus dangereux que le parapente. Mais je trouve ça rassurant. En revanche, c'est sans compter les sports de haut niveau tels que le crime en série, l'exploition de cartel ou la guerre. Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Jean-Nono le 03 Mars 2015 - 23:42:11 Tu as oublier le Base Jump... dans les plus dangereux... par pratiquant :-)
Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: xolivie le 22 Mars 2015 - 00:28:50 Pour ajouter mon petit grain de sel à la mayonnaise je suis encore novice en parapente mais je m'étais interessé à l'étude d'accidentologie de la ffvl avant de tester un stage init, et j'avais fait la comparaison par rapport au planeur (que j'avais pratiqué dans le passé).
Le point commun du planeur et du parapente sont une plus grande fréquence d'accidents par rapport à l'aéronautique légère (vol moteur) mais le planeur et le parapente ont également en commun de voler près du relief alors qu'un des premiers préceptes des aéro-clubs est justement d'éviter de voler près du relief (tant que faire se peut). Les accidents de parapente sont plus nombreux que ceux de planeur mais si on compare le nombre de pratiquants et le nombre d'heures de vols annuelles cumulées dans ces 2 disciplines on relativise rapidement, de plus le nombre de morts en parapente rapporté au nombre d'accidents serait à évaluer (mais je m'abstiens car n'ayant pas les infos à disposition), alors que les accidents de planeur, de par leur cause même (collision en vol thermique ou décrochage près du relief ou du sol) sont en général dramatiques (je me rappelle quand je volais en planeur une angoisse récurrente quand je me disais qu'en cas de problème sérieux il me faudrait commencer par me désangler, puis larguer la verrière, puis enjamber le cockpit et sauter puis tirer la poignée du parachute, le tout dans un laps de temps très court...). Enfin les candidats à l'accident ne sont peut-être pas forcement les pilotes débutants qui surestiment leurs capacités (même s'il est évident pour tout le monde que ce paramètre peut se révèler fortement néfaste) quand on lit le contexte le plus souvent rencontré dans les accidents, source rapport accidentologie de la ffvl: "... Le profil moyen du déclarant est un pilote masculin à 85 % de plus de 40 ans avec une moyenne à 46 ans (moyenne d’âge des licenciés 41). Il vole plutôt régulièrement (26 % quotidiennement et 32 % le WE) et est breveté à 60 % (brevet initial 9%, Brevet de pilote 13 % et Brevet de pilote confirmé à 38 %) Les accidents se produisent dans l’après midi (50% entre 13 et 18 h) sur un site connu à 85 %, pour 40% au posé, 20% en approche ainsi que 20 % en vol. Ces données battent en brèche l’idée d’une plus grande vulnérabilité de début de progression, la pratique en école conjuguée à une plus grande prudence guidée par l’inexpérience en est certainement l’explication. Nous ne sommes malheureusement pas en mesure de faire le rapport avec le nombre d’heure de pratique. Il va de soit qu’un pilote expérimenté pratique plus et s’expose donc davantage. ..." Enfin sur l'année 2013 le nombre de 428 déclarations d'accidents de delta/parapente sur un nombre de 25000 pratiquants laisse ressortir un ratio d'environ 1,7%, ce qui pour une activité "à risque" est à comparer à d'autres activités sportives comme le ski, la moto ou la plongée sous-marine. Titre: Re : Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: fb73 le 22 Mars 2015 - 11:20:03 Enfin sur l'année 2013 le nombre de 428 déclarations d'accidents de delta/parapente sur un nombre de 25000 pratiquants laisse ressortir un ratio d'environ 1,7%, ce qui pour une activité "à risque" est à comparer à d'autres activités sportives comme le ski, la moto ou la plongée sous-marine. Je pense que les sports aéronautiques ont comme point commun qu'on ne peut pas sécuriser le milieu. Pour le parapente, en cas de crash, c'est la loterie. Dans les arbres, ça se passe souvent bien, contre des rochers, c'est dramatique. Bien sûr, on peut choisir des sites moins engagés comme la dune du Pilât plutôt que les granits de Chamonix et ce, à condition de ne pas voler à risque constant, c'est à dire d'en prendre plus quand ça à l'air moins dangereux. Pour la moto (sur piste) et le ski (sur piste bien sûr), le milieu est bien sécurisé. Le parapente est plus à comparer à la moto sur route et au ski hors piste pour ce qui est des risques. En ce qui concerne la plongée, je ne n'y connais rien, je ne peux pas dire la part de l'environnement dans le risque d'accidents. Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: julienF le 22 Mars 2015 - 17:06:37 Quand je lis ces études sur les accidents de sport de montagne, j'ai tendance à prendre peur...
En 20 ans de ski hors piste, 12 ans de rando à ski, je suis passé au travers, jamais de bobo, pas d'avalanche, juste déclenché une petite une fois mais je suis resté au dessus (c'est parti dans une rupture de pente, 1m sous mes skis). En moyenne je sors entre 25 et 30 jours / an. Je pense donc faire partie des gens qui s'exposent moyennement. Je suis à mon avis pile poil dans la tranche des gens susceptibles de passer dans une coulée : Grenoblois, assez grande connaissance du terrain (donc une prise de risque surement plus importante), des années de pratique sans accident... Au final surement une banalisation du risque, même si j'en ai pleinement conscience et que je fais en sorte d'ajuster le curseur de prise de risque chaque année en fonction de cela. Par exemple, il y a des sorties que je faisais dans certaines conditions et que je ne ferrais plus. Après le cas de l'avalanche est quand même aussi beaucoup de la faute à pas de chance... Au mauvais endroit au mauvais moment... Combien de fois je me suis dis "merde j'aurai pu moi aussi aller là". Même si parfois je me dis aussi "avec ces conditions je ne serais jamais allé là où ces gens se sont fait prendre" Pour le VTT, passionné depuis 96, j'ai mis un peu en parenthèse ma pratique depuis 5 ans, avec le parapente. Je pratique depuis plus de 10 ans ce qu'on appelle le "vélo de montagne" en terrain parfois exposé et techniquement difficile. Alors, là en terme d'accidentologie, c'est complétement différent. D'abord parce qu'il n'y a pas de danger objectif, ou très peu (ça se limite à une casse matérielle plutôt rarissime, ou la chute d'un rocher ou d'un arbre, encore plus rare...). On est donc clairement sur des accidents provoqués soit par manque de technique et de confiance en soi (passage technique ou l'on se gaufre par ce qu'on est pas sur de soi) ou excès de prise de risque (on repousse les limites de son pilotage, comme en bagnole sur circuit). Cela peut s'apparenter un peu à l'escalade sportive, entre ceux qui gardent de la marge pour ne pas se prendre de vol, et ceux qui engagent jusqu'à la chute. En VTT, je pense qu'un pilote qui a de l'expérience, qui roule en gardant un peu de marge, et qui connait ses limites (par ex. passe à pied un passage trop technique pour lui) limite fortement sa prise de risque. Après, c'est aussi un sport où les gens aiment se tirer la bourre. Les "jeunes" ont tendance à repousser les limites et s'exposent plus. Il faut bien voir que la majorité des accidents de VTT notamment d'accident grave arrivent en station de ski, sur des domaines dévolus à la descente pure. On y retrouve de tout, mais, surtout deux types de pratiquants : des débutants casse-cou qui viennent se défouler en louant des vélos, sans se fatiguer à la montée. Ils n'ont alors aucune technique. Et des descendeurs qui repoussent les limites et qui eux ont un très bon niveau et qui "engagent la viande". A mon avis cela biaise un peu les statistiques d'accident de VTT. Pour avoir une bonne idée de l'accidentologie du VTT, il faudrait regarder la pratique notamment des gens qui font ce qu'on appelle aujourd'hui de "l'enduro" ou du "vélo de montagne". Ce sont souvent des pilotes expérimentés et à mon avis sous représentés en terme d'accidentologie. Il suffit de regarder ce qui se passe sur des grands événements type "raid Vauban", "Transvésubienne"... Les accidents y sont assez rares et souvent moins grave qu'en station, ou l'on dénombre certains w-e plusieurs secours par jour ! Je fait aussi de la rando à pied, de la grimpe, jamais fait mal à part de la bobologie. Pour en finir par le parapente, où je me suis cassé pour la première fois un os cet été (poignet, pas eu besoin de secours, juste une assistance de mes collègues). j'en conclu donc que le parapente est le sport le plus dangereux :tomate: :roll: ;) Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: wowo le 22 Mars 2015 - 18:54:09 Alors justement on peut toujours relativiser, mon passé sportif d'avant mes maintenant presque 15 ans de parapente avec une pratique très crescendo (1er vol fin 2000, 80 fin 2005, 330 fin 2010 et sans doute ~850 fin 2015) comprenait avec toujours une pratique au moins momentanée en compétition ; du judo, diverses disciplines moto, du ski, du VTT et comme dit, maintenant du parapente.
Alors sur ~45 années de pratiques sportive et en compétitions, cela m'a couté quelques tassements de vertèbres, quelques commotions cérébrales, un poignet, une luxation d'épaule, un LCA et pourtant c'est en parapente que je ne me suis jamais fait le moindre bobo du fait de... Pourquoi ? Perso je pense que c'est pour deux raisons combinées ; La 1ère étant que j'ai commencé le parapente assez tard à un age ou sans doute j'avais atteint suffisamment de maturité pour ne plus me laisser prendre à penser que j'avais éventuellement encore besoin de prouver quelque chose. La 2ème étant que j'ai commencé le parapente assez tard à un age ou j'avais atteint suffisamment de maturité pour me consacrer en premier lieu à ma vie familiale d'abord, à ma vie professionnelle ensuite. Du coup, du fait de ces circonstances, il me restait plutôt peu de temps pour jouer au cador. Ce qui s'est traduit par une progression lente mais qui, il me semble, m'a permis de murir. Ou exprimé autrement, de progresser autant intellectuellement que physiquement dans la discipline. De comprendre comment il fallait tirer sur les ficelles mais aussi pourquoi et accessoirement, par exemple, ce que telle météo pouvait me réserver comme aérologie ou ce que telle aérologie pouvait me réserver comme comportement d'aile à tel endroit. Ce qui me permet aussi de penser et de dire ; Que non, je ne trouve pas tel Fb73 que les sports aéronautiques en général et le parapente en particulier serait plus "risqué" que d'autre sports de plein air terrestre du fait d'un milieu/environnement moins sécurisé/sécurisable. L'état du milieu/environnement dans lequel nous pratiquons, c'est nous qui le choisissons. Ce n'est pas le milieu/environnement qui nous force à le pratiquer. On ne peut pas reprocher au milieu/environnement de nous mettre en danger alors que c'est nous qui décidons de nous y aventurer. Ce n'est pas lui qui nous impose de pousser le barreau alors que l'on est en appui, bas sur une crête. Ce n'est pas lui qui nous impose de passer sous le vent, pour espérer trouver le thermique. Ce n'est pas lui qui nous dit de tenter le passage par le venturi d'un col faute de trouver à monter assez haut pour franchir la crête en sécurité. Enfin, ce n'est pas lui qui nous souffle à l'oreille de faire des wings-over devant le déco ou des 3.6 au-dessus de l'atterro (ni le public non plus d'ailleurs même si...) Qu'on le veuille ou non, c'est toujours notre égo qui porte sa part de responsabilité quant on fini par se retrouver dans la mouise. Sur deux autres fils, on taquine M@atthieu pour cela et on, en rajouterai une couche s'il tentait de mettre ses crispations dorsales sur le milieu/environnement ou il s'est fait mal. Ayons l'honnêteté d'en faire autant pour nous et nos prises de risques. C'est nous, pilotes, qui sommes aux commandes... ne l'oublions pas. Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Triple Seven France le 22 Mars 2015 - 19:02:32 Le parapente est aussi sûr que l'est son pilote.
Sinon, Alors sur ~45 années de pratiques sportive et en compétitions, cela m'a couté quelques tassements de vertèbres, :affraid: :affraid: :affraid: Plusieurs vertèbres ! Et... ça va ?... Tu arrives encore à te plier un peu ? Il n'a pas fallu tout souder ? Tu vis sans douleurs ou bien tu essaie de les ignorer ?... Titre: Re : Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: wowo le 22 Mars 2015 - 19:20:47 Le parapente est aussi sûr que l'est son pilote. Sinon, Alors sur ~45 années de pratiques sportive et en compétitions, cela m'a couté quelques tassements de vertèbres, :affraid: :affraid: :affraid: Plusieurs vertèbres ! Et... ça va ?... Tu arrives encore à te plier un peu ? Il n'a pas fallu tout souder ? Tu vis sans douleurs ou bien tu essaie de les ignorer ?... Bien vu, :pouce: Non non aucun vrai dégâts au niveau vertèbres tels que fractures ou tassements sévères qui m'aurait bloqué même momentanément. C'est juste une expression que j'ai utilisé en mode "excessif" pour tous les chocs que mes activités sportives ont valu à ma colonne vertébrale. Au judo, on apprend d'abord à tomber mais la réalité en compet est toute autre. Un peu comme une fermeture en SIV et une en vraie... En moto, même si tu te relève tout seul après une chute, c'est une partie ou tout ton corps qui est venu s’aplatir avant de glisser et éventuellement encore heurter quelque chose (ou se faire heurter...) Idem pour le ski ou le VTT. Et même sans chuter, les sauts suffisent vu leur répétition et quelques uns un tantinet loupé au niveau amorti pour te signifier 20 ou 30 ans après que tu aurais pu en faire un peu moins à l'époque pour pouvoir, plus facilement/agréablement, en faire un peu plus aujourd'hui. l'ainé de mes gamins à fait le championnat d'Allemagne en moto-cross mini-vert (moins de 14 ans, pas encore d'actualité en France à l'époque) et il se débrouillait très bien en judo. Eh bien, la plus belle satisfaction qu'il m'a donné, sportivement parlant, c'est quant-il à préféré l’athlétisme et le triathlon. On ne peut pas se forcer à ne pas aimer telle ou telle activité sportive mais rien nous oblige à la pratiquer si intensément pendant quelques temps au points de ne, peut-etre, plus jamais pouvoir la pratiquer après. Bonne soirée, Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: py le 26 Mars 2015 - 00:20:32 http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/26/2056404-etude-accidentologie-tord-cou-idees-recues.html
... La prise de risques n'est plus aujourd'hui considérée comme valorisante. Les pratiquants sont raisonnables. ... Lorsque l'on analyse les causes des accidents, on observe le plus souvent une suite de mauvaises appréciations qui, prises individuellement, peuvent se justifier. Les victimes s'enferrent dans des situations», souligne Julien Passeron (commandant de la CRS Pyrénées) Titre: Re : Etude comparative sur les accidents des sports de montagne Posté par: Jean-Nono le 26 Mars 2015 - 21:04:52 [quote article...]
Trois tués de moins en 2014 Dans les Hautes-Pyrénées, en 2014, le secours en montagne – PGHM et CRS- a effectué 328 interventions, soit autant qu'en 2013 (330). L a randonnée à pied demeure l'activité qui génère le plus d'accidents, encore en augmentation en 2014 avec 235 secours, soit 71,66 % des interventions contre 229 et 69,39 % en 2013. En alpinisme, le nombre de secours est stable, autour d'une trentaine. Stabilité également pour la randonnée à skis ou à raquettes, avec 20 et 8 interventions. Comme en 2013, il n'y a eu aucun secours en via ferrata et en spéléologie. On relève ensuite quatre disciplines pour lesquelles le nombre d'accidents diminue : cascades de glace ( de 3 à 0), VTT, (de 10 à 8), escalade (de 3 à 0), canyoning (de 5 à 0), parapente/deltaplane (de 13 à 7). S'agissant des moyens d'interventions, les secouristes ont effectué plus d'opérations terrestres en 2014 (89 contre 74) et moins de secours par hélicoptère (239 contre 256). Concernant le nombre de victimes, il est en légère baisse : 379 en 2014 contre 391. Le nombre de tués diminue également, de 10 à 7 en 2014. En revanche, le nombre de blessés augmente : 207 contre 194. Près de 30 % des victimes ont entre 31 et 50 ans et 45 % ont dépassé les 50 ans. Presque 63 % des victimes sont des hommes. Thierry Jouve [/quote] Les accidents diminues, mais de la à arriver à zéro, bien il va falloir faire de la prévention en pagaille et ce n'est pas la politique en ce moment, elle est plutôt répressive avec interdiction en ligne de mire... qui ne résoudra rien avec un esprits latin qui passe outre quand cela devient trop insupportable.... |