+ Le chant du vario +

Mme POB a donc fait un tour de tourniquet sur le Gforce trainer de Pierre Naville.
Heu...
(http://soyeuse.free.fr/2013/04/27/Gforce.jpg)

Mme POB ne recule devant aucun sacrifice, quitte à mettre son amour-propre sur le billot : j'ai été totalement et absolument MINABLE.
Tous ont pris 4g (filles) et 5g (garçons), la discrimination étant liée à la musculature du cou qui permet ou pas de tenir la tête. Mme POB s'est chié dessus à 3,5g et a sorti son secours à 2g (vidéo (http://soyeuse.free.fr/2013/04/27/secours.mp4)).
Il faut dire qu'après le petit tour à 3,5g ma 9ème dorsale, tassée l'an dernier, s'est cruellement rappelée à mon souvenir et je n'ai eu vraiment aucune envie de lui en remettre un coup.

Soraya a bien exploité la vidéo que je lui ai faite : http://www.facebook.com/photo.php?v=10201116027527703 (http://www.facebook.com/photo.php?v=10201116027527703).

A l'entraînement, pour le « plaisir », plusieurs pilotes – dont une jeune fille – ont pris 7g.

Je déteste les figures du genre 360 ou autorot, qui mettent en rotation rapide, figures que je sais piloter et dont je sais sortir facilement. Cependant il y a un autre cas, la cravate, et là cela ne se pilote plus si on part en rotation avant d'avoir pu se mettre en marche arrière pour la sortir, il n'y a plus qu'à tirer le secours.
C'est le grand avantage de la machine de Pierre : on vérifie aisément et sans danger si le secours sort bien, et ce n'est déjà pas simple pour attraper la poignée quand on tourne vite, pas simple non plus pour tirer un paquet qui pèse 5 fois plus lourd que sur portique ou tyrolienne.
Certains secours se coincent dans leur conteneur, d'autres ont été mal montés, et pire d'autres sont mal pliés et ne s'ouvriront pas, autant que ces incidents se produisent sur une machine plutôt qu'en l'air, avec une issue qui augure mal de l'avenir du pilote négligent ou optimiste.

Tous les stages SIV d'Annecy passent sur la machine, les clubs y amènent leurs membres, le planning est déjà bien chargé.

Après la séance, pliage des secours. Ce n'est pas compliqué mais il faut être méticuleux et j'ai bien aimé les outils de Pierre Naville. Je vais bricoler à l'automne, héhéhé...

Bons vols à tous*

vraiment tous ? toutes les écoles y font un passage ?

Peux-tu préciser la raison du changement de position d'attache poignée/pod ?

Il y a autant de montages que de sellettes mais dans certains cas on a beau tirer comme un malade sur la poignée, le pod ne sort pas. C'est lié à la forme du conteneur et Soraya a dû y mettre les deux mains, mais d'autres ont échoué.
Grosses trouilles rétrospectives à la clé.  :affraid:
Tirer le pod vers l'extérieur est facile sur tyrolienne, mais quand la force centrifuge multiplie le poids du bras, qui a du mal à revenir à la poignée, on perd des secondes vitales... et un paquet de 12 à 15kg ne sort pas si facilement que ça quand il a une moindre tendance à se coincer.
On a donc intérêt à bien placer le pod de manière à ce qu'il puisse pivoter pour mieux sortir. Une fois cette manip effectuée, on fait un nouveau tour de tourniquet pour vérifier.
On en profite pour se discipliner et descendre la main vers la poignée en la laissant plaquée à la sellette, tâtonner n'a aucun avenir quand on est en rotation et les manips "poignée-contact" effectuées de temps en temps ne sont d'aucun secours quand le bras est centrifugé.

Cette machine est indispensable et ce n'est pas un hasard si Pierre Naville a investi une fortune pour s'en équiper, après l'avoir vue à l'oeuvre en Autriche.
Les stages SIV vont pas mal tourner sur la machine, Seiko a commencé avec ses stagiaires japonais (elle n'a pas encore la qualif française à cause du barrage de la langue, mais elle y arrivera).
Les SIV des Passagers du Vent sont particulièrement concernés, les autres qui opèrent sur Annecy également, parce que c'est en SIV qu'on court le plus le risque de devoir sortir le secours, étant entendu que les pilotes de grands cross et de compète font rarement des stages de ce genre.
Une journée sur la machine coûte le même prix qu'une journée de SIV et, comme je le disais plus haut, le planning est déjà bien chargé.

Bons vols à tous*
(et vérifiez déjà sur portique que vos secours sortent bien)

On l'avait fait en septembre lors d'un stage pilotage.
Nous étions des Betatesteurs en quelque sorte.
Franchement ça permet de bien démystifier les G et de se rendre compte de ce qu'on est capable d'encaisser.
A faire absolument.
Moi je sais que 5 g je suis capable d'encaisser (bien plus que ce qu'une pratique normale de parapente, même 3-6 face planète te feront encaisser).
J'ai pas osé plus (je sentais ma vieille sellette grincer à 5  :canape: ) mais ma femme a fait quelques tours à 7 g.  :bang:

en fait non, en ce qui concerne le siv chez "lpdv", David Eyraud peut éventuellement proposer, si mto pourrie donc que ça ne vol pas, de passer qlq heures sur le G Force et dans le cas où le groupe est ok..(siv esprit de groupe tout ça)

Merci beaucoup pour cette info précise !  karma+

Salut à tous,

Nous avons eu la possibilité de faire une session sur le Gforce trainer il y a 3 semaines lors d'un stage pilotage avec D Eyraud. Nous étions 5 à tenter le coup, et bien franchement....... ça vaut la peine. Déjà, on ne se sent pas "volé sur la marchandise", à 5 nous y avons passés toute l'après-midi et le moniteur en charge a été super didactique et dispo.
Nous en avons profité pour vérifier les montage des secours, les tester sous portiques et les tester à 5G sur le Gforce (dans les 2 sens de rotations). Nous avons facilement fait 5-6 runs chacuns.

Un premier à 2G histoire d'apréhender la bête. Ensuite un run à 3.5G, déjà plus sympa. On peut bien prendre conscience de l'importance des divers facteurs (positions dans la sellette, respiration, regard,.....). Déjà perso en volant en cocon je pensais mieux résister "couché" que "assis"  (pour raisons de hauteur de colonne de sang) mais le moniteur préconise assis. Ensuite nous sommes montés à 5G pour tester et 2 run à 5G avec extraction de secours.

Histoire de frimer et de voir qui à la plus longue on a refait ensuite un run à 7G. Pour tous sauf un on s'est pris un voile gris mini et début de voile noir après 2 tours. Ca décoiffe méchant.

Perso j'en retire que du bon. A faire surtout pour l'extraction de secours..... pas évident de trouver la poignée qd le bras est centrifugé car..... il ne va pas là où on pense qu'il va, il est dévié et on loupe la poignée ==> important de faire la poignée témoinn de temps en temps. Et si on baisse la tête pour cherche la poignée, à 5G c'est galère pour la redresser (il faut surtout éviter qu'elle ne bascule en arrière car c'est quasi impossible à ramener vers l'avant et là on est mal)

Je posterai un vidéo un de ces 4

Oli

Des diffférences selon la position sous-cutale ou ventrale ?  :shock:

J'ai eu aussi la chance de faire un tour sur le G-force trainer, début mai. J'étais en SIV à Flyeo et comme la météo était pourrie le premier jour, notre moniteur nous a proposé d'aller faire un tour chez Pierre Naville.

Coup de bol, Tomas, le concepteur, était là pour faire des réglages. Il nous a fait une démo et nous a coaché la séance avec Pierre. On est arrivés en appelant la machine "le vomitron" ; ben on avait bien tort. C'était une super demi-journée où on a tous beaucoup appris et que je recommande chaudement !

La machine est bien conçue et est assez proche de la réalité (quelques différences de sensations mais rien de majeur). L'action à la commande augmente bien avec la vitesse de rotation grace à un ingénieux système de contrepoids et on peut piloter la rotation la commande intérieure. Seul différence notable avec le pilotage en 360 : il n'y a pas d'effet à la commande extérieure sur la rotation dans la machine.

Je pense qu'on y apprend trois choses principalement :
1) Mettre une valeur sur les sensations de centrifugation.
J'avais envoyé des gros 360 face planète la veille avec ma Freestyle2. Du coup j'ai pu essayer de retrouver les sensations sur la machine. Ben maintenant je sais que dans cette situation je me prends environ 3.5 à 4G quand je bourinne comme un sale.
D'après Tomas, l'accélération est directement liée à l'allongement donc on peut potentiellement prendre nettement plus avec une R11 par exemple. Pendant notre grosse demi-journée, on est presque tous montés à 7G, ça cogne beaucoup plus que ce que je m'imagine jamais prendre en parapente.
2) S'entraîner à extraire le secours quand on est centrifugé.
Tout a été dit plus haut : trouver la poignée devient très difficile quand on ne suit pas les élévateurs et la sellette, la moindre gêne à l'extraction sur portique devient un cadenas en titane quand on est centrifugé et on ne ressent jamais autant l'urgence de sortir cette ù*$(r" de brique que quand on sent que ça bloque et qu'on est dans la rotation.
3) Améliorer la gestuelle et l'attitude en rotation.
Gainage, respiration, regard. Quand on fait les premiers tours à 2.5G on se dit qu'on ne dépassera jamais les 4G. Mais avec les explications de gainage et de respiration qui permettent de conserver le sang dans le cerveau et le thorax plus longtemps, on est tous montés à 7G sur une dizaine de tours en fin de séance (j'ai la preuve vidéo !)

Bref : une super machine et une expérience très très formatrice !

Autant je suis fan du G-force, autant je suis inquiet qu'il semble être perçu comme une sorte de "vaccination" (comme cela semble être le cas des SIV), de lire que l'on peut mesurer ainsi sa capacité à encaisser les G : c'est FAUX

Il est dangereux de le penser, autant que d'ignorer les risques liées aux accélérations

Lors des Journées CLEY qui s'étaient tenues à Toulouse en 2007, nous avions bénéficié de la présence d'un membre du CEV dont l'expérience des G était éloquente et nous avait permis de différencier au moins quatre composantes de cette "aptitude" :

1- la tolérance aux niveaux d'accélération
2- l'orientation et la vitesse de variation des accélérations subies
3- l'impression cérébrale
4- la vitesse de réaction des individus

1- Les militaires savent qu'une fréquence élevée de visites médicales et des passages réguliers réguliers en centrifugeuse ne permettent pas d'assurer à 100% qu'un individu sélectionné justement pour ses aptitudes physiques et psychomotrices sera toujours apte quelques jours voire quelques heures seulement après ses examens
Le corps humain n'est pas un système stable : c'est un paradigme que de le penser. Au sein de nos machineries internes, les accidents se succèdent et se réparent constamment, plus ou moins bien.
Quand se greffe là dessus un stress (fatigue, soucis, hypoglycémie...), un problème particulier de santé ou simplement le vieillissement naturel, c'est jouer à la roulette russe que d'envoyer des 360 au "taquet" (un sportif accompli comme Patrick BEROD ne peut plus encaisser à nos âges ce qu'il supportait sans problème il y a une quinzaine d'années .

2- Il y a moins de dix ans que les essais instrumentés effectués par AEROTEST ont mis en évidence en France le fait que la résistance variait fortement avec l'orientation des accélérations subies. Il n'est pas anodin de constater que nous sommes le fruit d'une évolution de bipèdes évoluant à la surface de la planète, avec les risques associés : chutes en avant, saut et réception verticale.
Comme cela peut être bien mis en évidence sur le G-Force, un simple mouvement de tête sous un facteur de charge moyen peut causer un déséquilibre irrattrapable par des cervicales pas préparées. A ce titre, les blessures à ce niveau qu'ont subi de nombreux pilotes chargés des tests d'homologation sont éloquentes (et encore douloureuses pour nombres d'entre eux et d’entres elles!)

Car le propre d'un incident de vol réel, c'est de surprendre le pilote qui en est victime - Une asymétrique sous une aile très allongée comme une mauvaise sortie de SAT peut dégénérer en une auto-rotation dans laquelle le pilote subira de violentes montées en charge sur les axes latéraux, jusqu'à lui donner l'impression d'avoir brutalement été jeté sur le dos

3- la conscience que l'on garde d'une exposition violente à de fortes accélérations est... totalement volatile
Toujours pour les mêmes raisons, les capteurs dont nos organismes se sont dotés en des millions d’années d'évolution ne sont pas tarés pour ces charges
Sans instrument trois axes (j'insiste) embarqué, il est quasiment impossible d'évaluer soi-même le niveau d'accélération subi.
Sur l'axe de roulis (axe très sollicité par la marche bipède), le système vestibulaire (contrôlant l'équilibre) d'un individu doté d'un bon équilibre est capable de distinguer assez précisément des variations de quelques centièmes de G, au delà de quelques G, il saturera très rapidement, le désorientant rapidement, passant d'un léger malaise à la nausée puis à la perte de connaissance.

Sur l'axe vertical, ce même système vestibulaire a appris à "gommer" les pics de charge pour ne transmettre à la conscience que des informations utiles au contrôle de saut ou de réception (plus ou moins contrôlées). On peut ainsi démontrer qu'un individu apparemment conscient n' "imprime plus" dans sa tête au delà d'un certain nombre de G, le cerveau se mettant en configuration de "veille/protection", causant des amnésies plus ou moins longues, avec effacement de la mémoire (de quelques centièmes à plusieurs dizaines de secondes); sans témoignage extérieur, il arrive ainsi que l'on ait aucun moyen de se rendre compte que l'on a été victime d'une telle perte de connaissance et que l'on soit ainsi convaincu (A TORT) que l'on "encaisse" bien les G !

4- la vitesse de réaction varie elle aussi considérablement d'un individu à l'autre et, par conséquent, son aptitude à de sortir d'une situation mal engagée en exécutant dans le temps et dans l'amplitude les manœuvres lui permettant de rétablir son aile... où lancer son parachute dans la configuration qui lui donnera le maximum de chance qu'il s'ouvre (ça ne marche pas dans 100% des cas, faut-il le rappeler?)
On se rappellera que les chimpanzés qui ont précédé dans l'espace les top-guns du programme Apollo leur mettaient la "pâté" en précision et en vitesse lors des évaluations en simulateurs !
A ceci près que ces braves animaux "motivés" aux fruits et aux décharges électriques ne savaient pas que l'on allait les placer au sommet d'un engin mû par de titanesques "explosions contrôlées"...

Car c'est dans la répétition des exercices qu'est un des gisements les plus importants d'abaissement des risques car l'entrainement seul permet d'améliorer sa vitesse et sa coordination en situation d'urgence, par apprentissage des attitudes et des gestes justes et réduction progressive du temps de réaction du pilote.

Et là le G-Force trainer donne à plein, car c'est le moyen le plus sécurisé (et le seul dont dispose le vol libre) de répéter autant de fois que nécessaire et dans des conditions variables les actions de pilotage (contres commande/sellette, extraction du pod, etc.)

Il y a a peine vingt ans, quand l'on débattait encore en France de l'utilité du parachute de secours, certains responsables sportifs de l'époque s'étonnaient que l'on pense à se former à la chute libre dans les centres de la FFP pour apprendre à gérer son stress et réaliser l'extraction la plus rapide possible d'un parachute en cas de nécessité (un ange passe...)

Aux sceptiques, envoyez leur des bananes... Et usez régulièrement du G-Force Trainer !

Merci Paul pour cet article très instructif.

A lire sur le même sujet :

http://www.parapentiste.info/forum/le-coin-du-geek/mesure-dacceleration-t12522.0.html;msg421915#msg421915

Les pilotes du sud-ouest n'ont pas la chance d'avoir à proximité de leur domicile un G-force trainer

Il reste un "plan B" : le rolling coaster Boomerang du parc Walibi près d'Agen - 47

Un petit tour de manège à l'aube de chaque saison vous permettra d'évaluer grossièrement mais sans risque la dérive de votre aptitude à prendre des Gs en vertical mais aussi en latéral (accélération en roulis)

De mon expérience des mesures faites en vol et avec les BTS MEMO sur Goudurix (Parc Astérix), on est compressé dans Boomerang à plus de 4 G pendant deux fois quelques secondes et on y subi au milieu du parcourt 2.5 G avec au moins 1G en latéral (l'équivalent d'un départ en auto-rotation sous un aile B+ -> C

Si comme moi vous vous y sentez très inconfortable, c'est qu'il est sans doute temps de redescendre en catégorie... si ce n'est déjà fait ;)

Confirmation : le Boomerang de Wekoma délivre 5.2 G à près de 80 km/h

Boomerang est donc pertinent pour s'infuser un (court) échantillon de ce peut délivrer une auto-rotation sévère en parapente solo, notamment pour :

 - évaluer son aptitude à des voiles "puissantes" en la matière (avec le recul de l'expérience, il y en a eu dans toutes les catégories : des B+ et même des B access),
 - méditer à la difficulté de  trouver et d'extraire la poignée de son secours sous de telles accélérations.

Sans parler d'un tel incident en biplace qui reste toujours possible (rupture de suspentes, rupture structurale comme cela a été déjà le cas, collision avec une aile solo descendant en 360) :affraid:

http://les-parcs-en-folie.skyrock.com/2617458444-Walibi-Sud-Ouest-Boomerang.html

J'avais testé le premier prototype du système BTS MEMO sur Goudurix, attraction du parc Astérix : à éviter !

Je ne saurais pas dire mieux que l'avis exprimé sur le blog de RollerCoasterAdddict :
http://rollercoasteraddict.skyrock.com/2202869835-Goudurix-OnRide.html

« L'attraction est souvent critiquée par les amateurs de montagnes russes pour sa violence. En effet, l'attraction a été construite en 1989 par Vekoma avant que la firme ne fasse sa révolution technologique dans la seconde moitié des années 2000. Pour cette raison, les transitions sont brusques, et les trains inconfortables (assemblages de roues mal ajustés aux rails, sièges et harnais à l'ergonomie dépassée, trains exigus). Il en résulte des vibrations et des à-coups, pouvant entraîner des douleurs principalement localisées à la tête, au cou, aux épaules et dans le dos. Dans des cas plus rares (personnes de grande taille), des douleurs au niveau des genoux peuvent apparaître en raison de l'exiguïté des trains. Ce sont ces raisons (en sus l'intérêt jugé faible du parcours par les amateurs) qui sont le plus souvent évoquées pour justifier la dernière place récurrente de la montagne russe dans le sondage de Mitch Hawker. »

Mes mesures (près de 6 G en instantané causés par une inflexion des voies) en superposition avec une vidéo trouvée sur le net :

(http://i39.servimg.com/u/f39/17/49/83/26/2007_010.jpg) (http://servimg.com/image_preview.php?i=715&u=17498326)

(http://i39.servimg.com/u/f39/17/49/83/26/2007_011.jpg) (http://servimg.com/image_preview.php?i=716&u=17498326)

(http://i39.servimg.com/u/f39/17/49/83/26/2007_012.jpg) (http://servimg.com/image_preview.php?i=717&u=17498326)

(http://i39.servimg.com/u/f39/17/49/83/26/2007_013.jpg) (http://servimg.com/image_preview.php?i=718&u=17498326)

(http://i39.servimg.com/u/f39/17/49/83/26/2007_014.jpg) (http://servimg.com/image_preview.php?i=719&u=17498326)

(http://i39.servimg.com/u/f39/17/49/83/26/2007_015.jpg) (http://servimg.com/image_preview.php?i=720&u=17498326)

(http://i39.servimg.com/u/f39/17/49/83/26/2007_016.jpg) (http://servimg.com/image_preview.php?i=721&u=17498326)

(http://i39.servimg.com/u/f39/17/49/83/26/2007_017.jpg) (http://servimg.com/image_preview.php?i=722&u=17498326)

c'est décidé j’emmène les gosses à Walibi ;)
merci Paul karma+