+ Le chant du vario +

question :
Vous entrez dans une forte ascendance qui augmente franchement l’assiette de votre aile. Quelle est votre réaction en terme de pilotage afin d’exploiter cette ascendance ? Pourquoi ?

je tente ma réponse ....

je remonte les bras pour minimiser le recul de mon aile par rapport à moi et minimiser l'effet pendulaire
gagner un peu de vitesse a aussi le mérite d'éviter de "buter" contre l'ascendance si celle ci est forte

une fois entré dans cette ascendance je freine mon aile et engage un virage plus ou moins serré en fonction de mon évaluation du diamètre et de la zone. J'essaye de centrer au mieux possible, sachant que les descendance autour seront fortes aussi. Si je dois me faire jeter du thermique il vaut mieux que ce soit au vent que sous le vent. Sous le vent d'un thermique puissant il est parfois difficile de le re-pénétrer, il peut arriver qu'il vaille mieux faire le tour plutôt que de le tenter directement.

En cas de sortie inopiné d'une ascendance forte, on trouvera forcément une descendance forte, la transition peut être rude, il vaut mieux s'y attendre et être prêt pour la piloter.



alors Patrick ?? tu me donne qu'elle note ? qu'est ce que j'ai oublié ?  :ange:

 :prof:

Pas de soucis, tu as bien identifié les 2 phases essentielles de la manoeuvre.

La phase transitoire d'entré où la priorité est le contrôle de l'assiette.

La phase installé dans le thermique où on pilote pour monter.

 :coucou:

dans la 2e phase "une fois entré dans cette ascendance je freine mon aile et engage un virage" moi y a juste une méfiance que je  :prof:
tu es entré dans ton thermique ... mais qui dit que tu ne va pas croiser un noyau à l'intérieur ? voire sortir doucement sans t'en rendre compte puis re rentrer dedans ? re-voire qu'il (le thermique) ne va pas s'intensifier (nous volons en 4D ... ce qui est vrai à un instant donné peut être faux quelques secondes plus tard)

bref, plus le thermique est "velu", plus faut voler bras haut (je veux dire main extérieure au niveau des poulies (enfin pour le BPC ça veut dire juste rester en contact)) pour avoir de la réserve d'incidence ... au cas où

c'est une grosse différence que j'ai noté entre le pilotage de montagne (où tu sais que tu peux croiser du encore plus fort) et le pilotage de plaine (ou faut méga optimiser tout ce que tu croises)

C'est clair que quand c'est du velu, j'ai tendance à laisser la demi aile extérieure plutôt débridée, quitte à me mettre bien sur la tranche. Ca n'optimise pas trop le taux de chûte, mais si c'est fort ça montera de toutes façons.

Si c'est du tout petit, on peut user de techniques plus fines pour tourner le plus plat possible.

bien sur, bien sur

... mais la question est : vous rentrez dans une forte ascendance
et par chez moi, quand tu rentre dans une forte ascendance tu t'en rends vite compte
tu sais qu'en général c'est étroit et que ce n'est pas la peine de chercher ailleurs : c'est là que ça se passe

sinon je suis d'accord avec Kriko quand ça monte on s'en fout d'optimiser le taux de chute, l'important c'est de le faire bien serrer pour pas en sortir.

Quand je rentre dans une forte ascendance, ma réaction?
je gueule yeahhh et j'ajoute je vais tous les pourrir ces gloglos!
pas vous?
le pilotage on s'en fout si c'est vraiment fort ça monte même avec l'aile un peu fermée...
;-)

:+1:

le plus joussif c'est de viser une barre rocheuse derrière st andré les alpes, connue pour son thermique monstrueux ... voire une cassure bien profonde ... se dire "la ça va être apocalypse now" ... accrocher le machin d'un bout de stab et tourner autour de ce stab pour monter comme une balle :dent: